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-Mercredi
18 janvier 2006
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20 h :
Une idylle idéale
Monologue de Sandro Pécout, avec Christelle Guignon
Mise en plis de Franck Villemaud
« La première fois que je l'ai rencontré,
il avait beau avoir trente ans et quelques, il n'était
pas plus haut que trois pommes de Lestre-Sainte-Germaine
réunies. D'ailleurs, au départ, j'ai cru qu'il
était loin. Avec son rhume, il ressemblait à un
petit cochon. Son pantalon sentait la liqueur prostatique. Sa
barbe de dix jours était comme des poils de sanglier.
Il avait boutonné jeudi avec dimanche. Il croyait super
bien chanter, alors qu'en fait, pas du tout. Il avait une tête
de mort, de mort naturelle ; le ciel semblait gémir
dans sa tête. Il avait l'air totalement percé.
Pourtant je lĠai aimé dès le premier détournement
des yeux. Absolument immédiatement. Comme si une seule
seconde contenait tout le reste du temps
»
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Entracte
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20 h 30 :
Pas d'histoire
Conte ou presque (à partir de 14 ans), de et avec Franck Villemaud
Avec les participations de Karine Boyer et Jean Fuentes
Lumières de Fernando Lopes-Fadigas
Relevé du conteur de Pierre Deschamps et Sandro Pécout
« Tristan Campagne a une petite quarantaine et
pour tout dire ce n'est pas tout à fait innocent. Parce
que la quarantaine, ça lui va parfaitement bien, à
Tristan, parfaitement bien et bien mieux qu'aux autres types
atteints du même mal, parce que la quarantaine c'est un
peu l'histoire de sa vie, ça, la vie de Tristan, une
vie en quarantaine, isolé du monde et des autres une
petite quarantaine d'années, avec son cur petit,
son cur gros, son cur dégarni. Mais on s'y
fait, ça, vous savez, le tout c'est comme pour tout,
le tout c'est d'assumer, d'assumer et puis surtout de penser
travail, travail, travail, histoire que le cur ne soit
plus d'aucune utilité et qu'on oublie vite qu'il existe.
Alors Tristan a travaillé, depuis tout petit il a travaillé
et il travaille encore, une petite quinzaine d'année
maintenant qu'il s'accroche à son étude à
Paris, à son bureau dans son étude, à son
bureau dans son bureau, à ses dossiers sur son bureau.
Et puis quand il rentre à la maison, sa petite grosse
et dégarnie maison, eh ben Tristan travaille encore,
travaille, travaille, travaille et jusqu' des pas d'heure comme
ça, des pas d'heure où il faut quand même
bien se résoudre à dormir pour pas risquer d'arriver
en retard au travail le lendemain matin. Donc Tristan a travaillé
jusqu'au jour où un jour, derrière son bureau
dans son bureau dans son étude à Paris, il a reçu
la visite d'une femme, une femme qui disait s'en aller mourir
dans la nuit. Cette femme est venue voir Tristan, elle avait
un téléphone portable dans la main gauche qu'elle
fixait presque sans arrêt et, dans la main droite, elle
avait une enveloppe, blanche, avec un nom marqué dessus,
au stylo, à l'écriture très fatiguée,
Henri Pelletier
»
Des histoires qui n'en sont pas, qui n'en ont même
jamais été
Et pourtant, elles auraient pu
être sacrément belles, ces histoires-là
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-Entrée :
5 euros par soirée / 10 euros pour trois soirées /
15 euros pour la totale
-Les
portes restent ouvertes, vous arrivez quand vous voulez, vous repartez
quand ça vous chante
-Contact :
06 07 55 53 55
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