-Vendredi 20 janvier 2006

  • 20 h : C'est lui, c'est l'Italien
    Monologue de Franck Villemaud, avec Julie Lalande
    Mise en drie de Franck Villemaud
    « Déjà, je voudrais que vous compreniez bien que je ne vous fais aucun reproche, hein — on se connaît à peine, alors… Et puis même, d'ailleurs, tiens, ça ne change rien du tout, ça, qu'on se connaisse à peine ou à joie, rien du tout, croyez-m'en. Quel que soit notre degré d'ancienneté, de toute façon vous ne me devez rien, mon ami, rien du tout, du tout du tout, je n'ai jamais adhéré à la reconnaissance du ventre, moi, en tant que concept j'entends : je ne vous dois rien, vous ne me devez rien, qu'on se le dise et qu'on se le redise et je vous le redirai dans quelques phrases s'il le faut, parce qu'il faudra bien que ça rentre, ça aussi. Oh pardon… je voulais dire… “ça aussi”… enfin je vous parlais de… vous savez… “ça aussi” comme “ça encore”, vous voyez, comme pour dire “comme d'autre petites choses aussi”, vous voyez, enfin “petites”… je sais pas, moi, quoi, comme les maths, vous voyez, ou l'histoire-géo, enfin l'histoire-géo, non, pas vraiment, moins l'histoire-géo, moins petit, ça, impressionnant, même, mine de rien, l'histoire-géo. Wow !, j'y pense là, comme je vous parle sans rien vous reprocher, hein, mais vous imaginez un peu : un sexe au format de l'histoire-géo, grand comme l'histoire du monde, un sexe GÉOPOLITIQUE, capable à lui seul d'entretenir toutes les relations internationales ! Nom de D… Oui, bon, enfin je sais pas pourquoi je pense à ça, vous avez raison, parfaitement raison… Qu'est-ce que je disais ? Ah oui : UN SEXE !… »
  • Entracte
  • 20 h 30 : Le Tournant de l'impasse
    raContage (à partir de 12 ans), de et avec Sandro Pécout
    Lumières de Fernando Lopes-Fadigas
    Mise aux ans chers de Sandro Pécout
    « Ça c'était le 1e janvier parce que c'était tous les 1e janvier de chaque année, y a ma tante Odette qui recevait sa marraine, qui, ironie du ressort, s'appelait aussi Odette. Elle venait pour offrir un cadeau à ma tante Odette ; y avait juste un hic, c'est que, depuis dix ans, c'était toujours le même cadeau. Une combinaison. Et y avait juste un autre hic dans le hic, c'est que ma tante Odette ne portait jamais de combinaison. Parce qu'elle n'aimait pas ça. Et ce 1e janvier-là, ma tante Odette, une heure avant l'arrivée de sa marraine, se met tout de go, parce qu'elle se mettait toujours tout de go, et elle nous annonce : “Si encore cette année, elle m'offre une combinaison, je vous jure que cette fois-ci, je lui dis que je n'en porte jamais, parce que je n'aime pas ça”. Une heure avant l'arrivée de la marraine de ma tante Odette, j'ai senti que ça, ça allait faire des histoires… »
    Ça fait sept ans que Le Tournant de l'impasse tourne. Parti en 1999 d'un petit quart d'heure, Le Tournant arrive cette année à son intégralité provisoire. Une heure. Comme quand passe une heure si on a le temps de regarder passer une heure. La version du moment, celle où le conteur peut mourir dedans, puisque, de toute façon, de toutes ses enfances, Le Tournant de l'impasse est celle qui est la plus vivante.
 
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-Entrée : 5 euros par soirée / 10 euros pour trois soirées / 15 euros pour la totale
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